FAQ

L'aile rigide Cormoran est-elle performante ?

Oui, car la performance ne dépend pas de la portance maximale du système vélique, mais du rapport entre la portance et la traînée dans les conditions réelles rencontrées.

Lorsqu’un navire fait route, il crée un vent de l’avant égal à sa vitesse, vent qui s’ajoute au vent réel. Le navire navigue donc la plupart du temps au près.

Aux allures de près serré, les ailes Cormoran présentent le meilleur coefficient de portance et le plus faible coefficient de traînée parmi l’ensemble des technologies véliques.

Par vent de face, les ailes sont couchées et n’entraînent plus de fardage.

Nous avons choisi de ne pas installer de volets additionnels afin d’éviter l’installation d’actionneurs en hauteur. Cela permet de minimiser le risque d’interventions d’urgence en hauteur. Nous privilégions ainsi la simplicité, avec tous les actionneurs accessibles depuis le pont, quelles que soient les conditions.

La structure de l’aile est métallique. Elle conduit l’impact électrique directement jusque dans la coque du navire.

La masse des ailes représente une part très faible du déplacement, même pour les navires très véliques.
Par fort vent, les ailes sont couchées, ce qui abaisse leur centre de gravité et annule leur fardage.
Nous vérifions les critères de stabilité du navire dès les premières discussions ; dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de modifier le dossier de stabilité.

La gîte est perceptible aux allures de près par vent fort, sur un navire très vélique. Toutefois, dans la plupart des cas, elle ne dépasse pas trois degrés.
Il est possible de limiter la gîte maximale via la platine située en timonerie.
Les ailes Cormoran amortissent également significativement le roulis du navire dès qu’elles sont levées, même en l’absence de vent.

Les ailes Cormoran amortissent considérablement le roulis dès qu’elles sont levées.
Lorsqu’il n’y a pas de vent et que la mer est de travers, il est conseillé de maintenir les ailes levées, car elles fonctionnent alors comme stabilisateurs de roulis.

Lorsque la timonerie est située à l’arrière, nous nous assurons que les règles de visibilité vers l’avant sont respectées.
Si nécessaire, des caméras avec transmission d’image à la passerelle et détection automatique d’obstacles peuvent être ajoutées.

Les ailes produisent 200 W/m² dans des conditions optimales. En fonction du parcours de votre navire, nous pouvons calculer la production moyenne prévisionnelle.

Les panneaux solaires produisent de l’électricité dès qu’il y a une source lumineuse, que le navire soit en mer ou au port.
Ils génèrent même de l’électricité par temps nuageux, et la nuit, lorsque la lune brille.

Oui, nous proposons nos ailes avec ou sans panneaux solaires. Toutefois, sachez que le retour sur investissement des panneaux solaires est très rapide.

Les opérations de maintenance sont limitées et ne sont pas plus fréquentes que celles d’une grue de navire : graissage des axes, remplacement périodique des flexibles hydrauliques et contrôle tous les 5 ans de l’usure des paliers.

Non. L’aile rigide est conçue avec des composants durables, chacun ayant une durée de vie supérieure à 15 ans.

L’ensemble de l’aile est conçu pour une durée de vie de 25 ans, à l’exception des panneaux solaires, dont la durée de vie est estimée à 15 ans.

Oui. L’aile Cormoran est conçue et certifiée pour être installée sur des navires opérant dans les zones polaires.
Les panneaux solaires fonctionnent parfaitement bien dans le froid et les hautes latitudes.