Depuis sa création, Selar s’engage à développer une approche écoresponsable des croisières maritimes et à accélérer la décarbonation de ce secteur, qui reste encore sans alternatives disruptives à ce jour.
Son approche est globale, intégrant à la fois des technologies innovantes et un nouveau format de voyage. L’ambition est claire : déployer une flotte de 10 navires sur les 5 océans d’ici 10 ans.
Le premier navire, le Captain Arctic, mesure 70 mètres de long et accueille 36 passagers ainsi que 24 membres d’équipage. Ce navire révolutionnaire offre une liberté totale : sans itinéraires fixes, sans expériences standardisées, et un engagement profond en faveur de la biodiversité.
5 ailes Comoran de 35 m de haut,
conçues pour résister aux conditions
climatiques les plus extrêmes.
En aluminium, elles sont recouvertes
de près de 2000 m² de panneaux
solaires, générant une source
d’énergie propre et durable.
Le navire présente une conception hautement optimisée pour minimiser la consommation d’énergie. Il intègre une isolation thermique renforcée, des équipements à haut rendement, ainsi qu’une réduction des pertes de charge sur l’ensemble des systèmes.
Dans les régions polaires,
le chauffage du navire est assuré
par une chaudière à granulés utilisant
des déchets de bois recyclés,
une solution plus écologique que
les chaudières à combustible
traditionnelles.
Le navire dispose d’équipements
innovants permettant d’atteindre cet
objectif, tels qu’une centrale de
traitement des déchets organiques et
une fosse septique qui transforme les
eaux usées en eau potable
technique.
Ce projet vise à tester l’association des ailes rigides et des panneaux solaires sur un navire de recherche côtière de 15 mètres, La Korrigane.
Au-delà de l’évaluation de la performance environnementale et de la durabilité du matériel, l’objectif est également d’analyser et de décrire les évolutions dans les pratiques de la recherche océanographique côtière, induites par l’utilisation des énergies du vent et du soleil.
Le Muséum National d’Histoire Naturelle (antenne de Dinard) joue un rôle clé dans ce projet, à la fois en tant qu’armateur et
utilisateur du navire océanographique. Ce dernier testera des ailes de petite taille.
En tant qu’organisme de recherche, le Muséum a pour mission d’étudier l’impact de la propulsion vélique sur les activités scientifiques et, plus largement, sur les conditions de travail en mer sur le littoral.